dimanche 26 septembre 2010

"Elle"...


Elle m'énerve, elle est horripilante, elle est orgueilleuse, prétentieuse et tout ce qui va avec ! Sa présence est toujours pour moi un véritable supplice ; à chaque fois, je peine à garder mon sang-froid ; elle sait trouver les mots pour blesser... Bref, cette fille est une vraie punaise. Si je pouvais lui envoyer un bon petit sortilège, je le ferai ! Seulement, cela serait m'abaisser à son niveau et il en est hors de question.
Et pourtant ! Pourtant, quand elle n'est pas là, quand je ne peux pas plonger mon regard dans le noir de ses yeux, ça me manque. Je ne saurais expliquer ce phénomène... C'est nouveau pour moi. C'est comme si je souhaitais me trouver à proximité d'une personne que j'ai constamment envie de gifler ! Un peu contradictoire tout ça, me direz-vous ? Je suis d'accord ! Ma tête est un vrai chantier. J'essaie tant bien que mal d'y mettre de l'ordre, mais on me dérange à chaque fois dans ma solitude. La dernière fois, c'est Myriam elle-même qui est venu s'interposer entre Solitude et moi. Euhm... Il va sérieusement falloir que je trouve un moyen de rabattre le clapet de cette fille une bonne fois pour toute !

lundi 20 septembre 2010

Slytherins, let's sing together !



'' Vous finirez à Serpentard
  Si vous êtes plutôt malin,
  Car ceux-là sont de vrais roublards
  Qui parviennent toujours à leurs fins !

Il semblerait que j'ai finalement ma place chez les Serpents !
Je devrais peut-être remercier cette chère Myriam, mais on verra plus tard, hein !

mercredi 1 septembre 2010

I do mind...

Il est vrai que je n'ai absolument rien fait pour améliorer mon image ces deux dernières années. J'ai accepté sans réagir tous les sobriquets possibles et imaginables. Mes plus proches "amis" se sont servi de moi. Que voulez-vous ? Je n'avais alors aucune idée du sens du mot "fierté". Je fonçais tête baissée sur tout ce qui me semblait juste ou digne de mon attention.  Cette année pourtant, j'ai le pressentiment que tout cela va changer. Je ne sais pas, je ressens à présent le besoin de m'affirmer, d'être celui que je dois être. Je ne peux pas l'expliquer. Certains se sentent prisonnier de leur enveloppe charnelle; moi, je suis prisonnier de ma propre conscience. J'ai l'impression d'étouffer, j'ai envie de hurler. Hurler pour qu'on me laisse m'échapper et devenir ce que je me dois d'être. J'en ai assez d'être le rouquin bon à rien, celui qu'on appelle à l'aide, puis qu'on envoie paître. Plus tard, je ne veux pas qu'on garde cette image de moi. Je veux qu'on garde de moi un souvenir plus "glorieux". Je veux pouvoir raconter à mes petits-enfants ce que j'ai fait et qui j'étais sans éprouver la moindre parcelle de honte. Je veux pouvoir être fier de moi-même ; je veux donner un sens à mon existence. Pour cela, je suis tout à fait prêt à assumer mes choix et mes actes. Cette fois j'y arriverai. Personne ne se mettra en travers de mon chemin. Personne ne pourra m'en empêcher.